L’augmentation du coût de l’énergie est une grande préoccupation. Nombreux sont les foyers qui ont pu voir les prix flambés sur leurs factures. Toutefois, le bouclier tarifaire a pu limiter ces augmentations. Élisabeth Borne a d’ailleurs annoncé qu’il serait prolongé au moins jusqu’à la fin de l’année. C’est déjà une bonne nouvelle, pour éviter une augmentation supérieure lors de l’hiver prochain. Cependant, rien n’est garanti pour l’année 2023, puisque tout va dépendre de l’évolution de la situation. Un décret devrait être prochainement publié pour finaliser cette décision prise par le gouvernement.
Un décret sur le bouclier tarifaire du gaz d’ici la fin de semaine
À l’automne 2021, le gouvernement avait décidé de mettre en place un bouclier tarifaire sur les abonnements de gaz. La conséquence dut à la guerre entre la Russie et l’Ukraine a causé une grande inflation sur le gaz. Afin d’éviter que cette répercussion soit trop élevée pour les consommateurs, le bouclier tarifaire a été mis en place.
Le jeudi 23 juin, la Première ministre a annoncé le prolongement du bouclier tarifaire jusqu’à la fin de l’année.
De fait, la hausse a été bloquée à 4% alors qu’elle aurait dû atteindre plus de 40%. Il est certain que c’est une bonne chose pour les utilisateurs de gaz. En mai dernier, la décision avait été prise d’étendre cette mesure aux logements soumis au chauffage collectif. Cette extension a permis à 5 millions de foyers supplémentaires de profiter de ce bouclier tarifaire.
Élizabeth Borne, la Première ministre du gouvernement, a annoncé ce 23 juin 2022, le prolongement de la mesure du bouclier tarifaire sur le gaz. De fait, le gel du tarif réglementé sur le gaz va se poursuivre pour éviter une augmentation des prix sur les foyers. Un décret devrait être publié d’ici la fin de la semaine pour sceller cette décision, ce qui devrait rassurer les consommateurs quant au prix de leur contrat gaz.
La France se porte-t-elle réellement mieux que ses voisins européens ?
Par rapport à ses voisins européens, la France semble se porter mieux vis-à-vis de la baisse d’approvisionnement du gaz russe. Toutefois, c’est assez difficile à dire pendant une période estivale où le besoin en gaz reste moins important que lors des autres saisons. La France compte notamment sur ses stocks de gaz qui devraient être remplis à 100% à l’automne.
La France estime s’en tirer assez bien, par rapport à d’autres voisins européens.
D’ici l’automne, l’objectif est de remplir également le nouveau méthanier afin de ne pas avoir des stocks trop bas. Ce nouveau terminal a pour but de devenir indépendant du gaz provenant de la Russie et ne pas se retrouver avec des prix encore en hausse l’hiver prochain. À noter que ce terminal méthanier flottant, un projet porté par TotalEnergie, devrait être raccordé seulement en 2023. Il ne sera donc pas disponible lors de l’hiver prochain.
Le statut actuel du remplissage des stocks de gaz semble sur la bonne voie. Ils sont, à l’instant, remplis à 59%, pour un objectif de 100% à l’autonome. C’est déjà supérieur à l’année 2021 où au même moment, les stocks étaient à 46%. Pour remplir ces réserves, l’État compte demander aux opérateurs de se fournir eux-mêmes en gaz. Cela viendra compléter le gaz acheté par les fournisseurs.
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